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Je te vois, je te regarde,

Sans cesse,

Le cœur tremblant,

La raison affolée,

Je ne peux hélas,

Arrêter ce pêché,

Qui sème la peur,

Dans cette vie dérangée.

 

Je t'observe, je t'admire,

Sans pouvoir décrocher,

Mon regard anéanti,

De ton visage,

Parfait.

 

Puisqu'il faut vivre,

Puisqu'il faut crever,

Autant t'aimer,

A en mourir.

Je te regardais,

Mes yeux de petite fille,

Je te regardais,

Sans répit.

 

Et aujourd'hui encore,

Je te regarde,

Mes yeux de petite fille,

Inchangés.

 

Un jour peut-être,

Tu le verras,

Cet amour qui dure,

Cet amour insensé.

C'est bien la peur,

Qui vit chaque seconde,

Dans la Nuit.

On n'ose l'assumer,

Ni même la regarder,

Pourtant...

Elle en dirait des choses,

Si seulement elle pouvait,

Être comprise.

Et pourtant,

Elle ne l'est pas.

Et elle peint,

La couleur de la Nuit :

Noire.

Et elle dessine,

Un soleil artificiel,

Imparfait.

 

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